En écrivant ce titre, je vois que nous pouvons le comprendre d’au moins deux façons : celui de vivre dans la nature, et celui de la vie qui se trouve dans la nature.
Mon but était de vous parler du second, mais je me rends compte que le premier sens est, au final, le même !
Depuis toujours, j’aime la nature.
J’ai toujours affirmé que les arbres étaient vivants, et que plantes ressentaient les choses et communiquaient. Ce qui m’a d’ailleurs valu pas mal de moqueries étant jeune, et aussi étant moins jeune. Mais qu’importe, maintenant, même la science en parle ! Héhé 😉
Bref, pour moi, la vie de la nature n’a jamais fait de doute. J’y ressens des énergies à l’œuvre, les perçois parfois, communique avec eux de temps en temps, et c’est le cas de plein d’autres gens ! Et moi, je suis novice, certains sont très très avancés dans ce domaine 😉
Pour moi, les dires des gens du Moyen-Âge ne sont pas des fabulations, mais bien des perceptions qu’ils avaient et que nous avons perdues. En gros, oui, il y a plein de vie dans la nature, invisible à nos yeux ! Fées, gnomes, lutins, sylphes, ondines, esprit du vent, ange de la forêt, énergies de vie, ou quel que soit le nom qu’on leur donne, ils vivent et forment notre environnement et notre corps. Car nous vivons dans la nature ! 😉
« Hé ! Elle a l’air bonne ta came ! »
Mais je ne l’ai pas toujours assumé. Aujourd’hui encore, j’ai peur qu’on me prenne pour une allumée quand j’en parle… Mais j’en parle quand même 😉
Notre société nie tellement tout ce qu’elle ne voit pas de ses yeux de chair, qu’elle juge inapproprié tout ce qui n’est pas visible et tous ceux qui disent en percevoir.
Pour la plupart des gens qui collent à ce modèle, nous sommes soit :
- idiot : « Mais non, c’est pas un lutin, c’est une branche ! »
- psychotique : « Tout ça, c’est dans ta tête »
- malade : « Des fourmillements dans les mains quand tu te balades en forêt ? C’est la circulation du sang qui est mauvaise, ou alors peut-être les nerfs… T’en as parlé à ton médecin ? »
- halluciné : « Si t’entends des voix, tu devrais consulter ! »
- drogué : « Elle a l’air bonne ta came, c’est qui ton dealer ? »
- naïf : « Tu crois aux contes de fées, toi ? »
Soit tout ça à la fois !
Mais non 😉
C’est juste que nous nous sommes ouverts à des perceptions que notre mode de vie occulte. Mais ces perceptions sont présentes chez chacun de nous. Et il ne tient qu’à nous de les ouvrir, les développer et leur donner toute leur place.
Ce sont tous ces petits moments où nous « avons la sensation de », où nous « croyons avoir vu un truc », ou « croyons avoir entendu un truc », ou « avons ressenti un truc »… où quelque chose que nous ne pouvons expliquer s’est passé, et que notre cerveau bien raisonnable a balayé d’un « c’est rien, j’ai du rêvé ».
Science vs occulte ?
De même, il y a un autre phénomène assez étrange dans la société, que j’ai moi-même beaucoup appliqué : dès que quelque chose a une explication scientifique, cela n’a plus rien d’« occulte ».
Prenons l’exemple de la communication des arbres : c’est quelque chose que je percevais « naturellement », comme beaucoup de gens. Cela implique que les arbres sont vivants, et que, d’une certaine manière, il y a une conscience, un esprit, qui communique par eux. Là, la société dit « Oulà, c’est de l’occultisme/ésotérisme/spiritisme et autre truc bizarre en « -isme » ça ! ». Puis, des scientifiques se sont penchés sur le sujet, et ils ont notamment mis en lumière des transmissions d’informations, sous forme de molécules, par un réseau de champignons. Alors là : « Ah non ! En fait, ça n’a rien d’occulte, c’est juste des molécules et des champignons, c’est complètement physique ». Et la VIE est totalement occultée. On ne regarde plus que le mécanisme, et si on le comprend, on oublie QUI a mis en route ce mécanisme. Cela devient un mécanisme « automatique ».
Euh… ?
Moi, ce que j’en comprends, c’est que les êtres des arbres communiquent en envoyant des molécules à l’aide des êtres des champignons… !
Et c’est la même chose pour les maladies (attention, là, ça va être du lourd) !
Au Moyen-Âge, on disait que c’était des démons (ou autres entités n’ayant pas de lumière propre) qui en était la cause. Et on soignait les gens à coup d’exorcisme et autres rituels.
Puis, maintenant, la science a découvert que c’était en fait des virus ou des bactéries qui attaquaient l’organisme. Et on soigne les gens à coup de médicaments.
Mais… en quoi est-ce incompatible ?
Ces virus et bactéries ne pourraient-ils pas être la manifestation physique d’entités sombres accrochés au malade et lui aspirant ses forces de vies ? Et un traitement à base de rituels (occulte) et de médicaments naturels et non destructeurs (physique) ne serait-il pas plus efficace que l’un sans l’autre ?
Pourquoi les aspects scientifiques et occultes devraient-ils s’opposer ? Pour moi, au contraire, ils sont très complémentaires.
Et ce qui me permet d’affirmer ça, ce sont avant tout mes expériences avec les « mondes invisibles » (dit comme ça, ça fait très titre de film…). Et ce sont aussi des lectures et des rencontres, qui m’ont permis d’accepter ces expériences.
D’accepter de les vivre, d’accepter de les comprendre, et, depuis quelque temps, d’accepter de les assumer. Et même d’expérimenter pour les développer !
Si l’aspect « démoniaque » des maladies vous intéresse (oui, vous pouvez faire un rire lugubre, en plus c’est bientôt Halloween), et surtout leur guérison, je suis en train de lire Demons & Healing de Are Thoresen, Temple Lodge Editions, qui est très intéressant. Mais il n’est pour l’instant disponible qu’en anglais.
De ce que j’en comprends, c’est aussi, d’une certaine façon, la méthode développée dans les médecines « énergétiques », de magnétisme, reïki, rebouteux, etc. Car l’énergie émane d’une forme de vie, celle de notre propre esprit, ou celle d’autres entités, qui interagissent entre elles, tout simplement…
Les êtres de la nature
Quand je parle des êtres de la nature, ou « élémentaux », ou « petit peuple », il faut quand même faire attention à ne pas tout confondre.
En effet, on en parle dans beaucoup de contes. Parfois, c’est vrai, et ces contes étaient faits pour expliquer comment se comporter avec les êtres de la nature. Parfois, les élémentaux des contes jouent des rôles d’humains, ou inversement. Parfois encore, ils symbolisent autre chose (une qualité, un défaut, un objectif, une épreuve, etc.), et ce n’est donc pas vraiment de l’être de la nature dont il est question. Du coup, si vous voulez apprendre et comprendre qui ils sont, je vous déconseille de trop vous appuyer sur les contes de fées !
De même, on trouve des encyclopédies et autres ouvrages parfois très bien faits, qui parlent des êtres de la nature dans toute leur diversité. Là encore, attention car certains se basent sur des contes et folklores, ou les confondent avec d’autres entités elles-aussi invisibles (âmes errantes, entités sans lumière propre, etc.).
Voici quelques ouvrages que je conseillerai :
- Un été avec les Leprechauns, de Tanis Helliwell, Co-Creatives Editions : pour une entrée en douceur dans le monde des élémentaux. L’auteure raconte sa rencontre avec des Leprechauns, un été en Irlande. Très facile et agréable à lire, comme un bon roman.
- Natura ou le Livre Secret de la Nature, de Pierre Lassalle, Editions Terre de Lumière : pour comprendre qui sont les élémentaux, leurs rôles, et entrer en contact avec eux. L’auteur y développe également le rôle de l’humain dans la nature et comment vivre en rythme et en harmonie avec elle.
- À la rencontre des êtres élémentaires, de Marko Pogačnik, Editions Triades : pour, entre autres, comprendre la guérison de lieu et de paysage, en collaboration directe avec les élémentaux. L’auteur y mêle des récits de ses rencontres avec des élémentaux, illustrés de ses croquis, avec des propos plus généraux sur le règne élémentaire. Marko Pogačnik a écrit plusieurs autres ouvrages sur le même thème et invitant à une vision vivante de la Terre, tous plus intéressants les uns que les autres et proposant de nombreux exercices et expérimentations.
Mais pourquoi la plupart des gens ne s’y ouvrent-ils pas ?
Pour répondre à cette question, je vais prendre mon petit cas personnel, je suis sûre que certains se reconnaîtront dans au moins une des raisons :
- « comme personne ne me croit, ça doit être faux »
- « si je le dis, on me prendra pour une folle »
- « si c’est vrai, alors même les plantes peuvent souffrir ? »
- « si c’est vrai, alors je dois respecter les arbres, les plantes, et toute la nature ? Ne pas les couper ou assécher une mare pour mon plaisir ? Je dois communiquer avec eux, les prendre en compte comme des êtres vivants… ?! »
- « si c’est vrai, alors je dois faire super gaffe à ce que je fais ! »
- « j’ai pas le temps pour ça ! »
- « et toutes les fois où je n’ai pas fait attention… »
Mais il n’est pas trop tard !
Alors, ouvrons-nous sur l’invisible et sur toute la vie qui s’y trouve !
Et ouvrons-nous à toutes les possibilités que cela nous offre en terme de préservation de la planète ! Imaginez, pouvoir travailler directement avec les êtres de la nature, nos modes de vie en harmonie…
Pour terminer, une petite histoire
C’est une histoire que j’ai écrite en 2015, pour accompagner l’illustration que vous pouvez voir en « Une » de l’article, et que j’avais créée en 2010.
Paysage Futuriste
Le croirais-tu, si je te disais qu’auparavant ici un désert s’étendait ? À perte de vue, il n’y avait que sable et dunes. Mais un jour, un enfant a rêvé qu’une forêt y pousserait. Et il fit tout pour le réaliser.
Il attira à lui les lutins et les nains qui transformèrent le sable en terre. Puis les ondines la nourrirent d’une pluie fine, jusqu’à faire jaillir une source d’eau douce.
L’enfant devenu homme fit tant et si bien que des êtres par milliers se sont affairés, se délectant de créer ce paysage enchanté. Assemblant les éléments tels les pièces d’un puzzle vivant, ils sculptent et dessinent de quoi les autres émerveiller.
Car aujourd’hui cet homme n’est plus, mais ce qu’il a contribué à réaliser, chacun peut en profiter. Et les êtres sont restés ! Ils façonnent chaque brindille, tirebouchonnent chaque racine, sculptent chaque roche, étirent chaque branche, assemblent chaque écorce. Ils peignent chaque pétale, font mûrir chaque fruit, s’amusant de nos mines réjouies.
Et ils rêvent de rencontrer un autre humain avec lequel créer…
cAro – 2015
Illustration de Une : © cAro