Puce par cAro 2024

Cet été, j’ai à nouveau été envahie par les puces, comme les deux étés précédents dans la maison que nous louions à l’époque. C’était une véritable infestation : à partir de début août, dans le camping-car et l’appartement-atelier que j’avais investi mi-juin, des dizaines de puces sautaient joyeusement dans tous les sens et rendaient mon chien fou (il ne voulait plus entrer ni dans l’appartement, ni dans le camping-car).

Bien sûr, j’ai essayé de m’en débarrasser physiquement – pour cela j’ai trouvé des conseils et astuces.
Mais je savais aussi qu’il y avait un message derrière tout cela et j’ai essayé de le comprendre en recherchant la symbolique, le message de la situation sur le net, dans mes livres… et je n’ai rien trouvé.

Alors, j’ai décidé d’aller voir par moi-même, de faire mes propres recherches et de les partager !

Je pense que pour solutionner ce genre de problème (et tout problème physique), il est nécessaire d’agir sur les deux plans : physique et psychologique/spirituel.

Bien sûr, je pense sincèrement que si nous recevons le message et nous nous ré-alignons, nous avons en tant qu’humain assez de capacités créatrices pour faire en sorte que les puces s’en aillent d’elles-mêmes. Et je pense aussi sincèrement qu’actuellement, peu de gens sur Terre ont cette capacité créatrice assez libre et libérée des limites crues ou imposées pour parvenir à ce résultat sans action physique contre les puces… Donc, « fais[ons] de [notre] mieux, dans le respect de [nous]-même, avec les cartes du moment présent, et le reste appartient à l’univers», comme le dit si bien Ariane Seccia-Boulanger. Et si votre capacité créatrice est restée assez libre (ou que vous l’avez assez libérée) pour vous débarrasser des puces sans avoir à les tuer, je vous invite avec entrain à la laisser s’exprimer joyeusement, youhou !!

Je vais donc vous détailler ce que j’ai trouvé (vous pouvez cliquer sur les liens pour aller directement à ce qui vous intéresse) :

  • au niveau subtil, car c’est ce que j’ai le plus envie de vous partager,
  • puis au niveau physique (c’est fout ce qu’il est difficile de trouver des informations scientifiques basiques sur les puces sur le net! J’ai trouvé très peu d’études…).

De plus, nous parlons souvent des puces dans nos habitats, mais elles vivent normalement en pleine nature, dans les herbes et les gazons des jardins (là où elles peuvent être au chaud et à l’humidité). Et il en existe des milliers d’espèces !

Donc même si nous mettons fin à une infestation à l’intérieur de notre habitat, ce sont des êtres avec lesquels nous cohabitons dans d’autres espaces. Croire que l’habitat est alors « en sécurité » est une illusion. Si vous avez des animaux, elles reviendront, surtout si leur défense immunitaire est affaibli par l’âge ou par la maladie et… si les puces ont un message à vous faire passer !

Cas de conscience…

Je vous avoue que tuer ou indiquer comment tuer les puces me pose un cas de conscience. C’est vrai qu’ainsi je me défends et je défends mon ami chien et qu’il ne faut pas non plus tomber dans l’extrême inverse de celui actuellement prôné par nos sociétés (l’homme avant tout, le reste doit être à son service ou détruit) et dire « bon appétit » au moustique en train de nous piquer ou à l’animal en train de nous dévorer… Mais bon.

Allez, trêve de tergiversation et autres digressions, c’est parti !

Ce que j’ai perçu du message des puces

Pour aller voir la symbolique d’une situation, il est nécessaire de bien regarder les symptômes. Ici, ce sont les puces. Que font-elles ?

  • elles sautent dans tous les sens (j’ai cru remarqué que leur saut n’est pas droit, mais qu’elles vont de travers)
  • elles se nourrissent de sang (vitalité, énergie, support physique de l’esprit) et nous verrons qu’elles ont besoin d’un sang spécifique pour faire des œufs viables
  • elles pondent sur l’hôte mais les œufs lisses n’accrochent pas et tombent au sol
  • elles pullulent rapidement
  • à l’état de larve, elles se mangent entre elles
  • leurs piqûres sont urticantes, ça gratte, ça démange !

Cela donne déjà quelques pistes.

Ensuite, j’ai tiré les cartes (avec le Tarot de Marseilles) et, surtout, j’ai médité sur les puces et leur ai demandé leur message. Elles m’en ont transmis un personnalisé pour moi et un autre personnalisé pour mon compagnon (également impacté dans son camion aménagé où nous séjournons parfois ensemble) et, à ma demande un message plus global.

La présence de puces indique que vous ne dirigez pas votre énergie dans la bonne direction

Cela montre qu’il y a en vous une grande énergie qui demande à être utilisée mais qu’elle n’est pas canalisée dans la direction souhaitée. Elle part dans tous les sens, sautant d’un sujet à l’autre, d’une idée à l’autre, d’un projet à l’autre, ne parvenant pas à se fixer, ou se détournant continuellement de la direction voulue. Vous savez au fond de vous ce que vous avez à faire, mais fuyez dans tous les sens pour ne pas y aller.
Car cela vous fait peur autant que cela vous appelle.
Car ce vers quoi votre énergie demande à être dirigée est un véritable appel du cœur.
Vous sentez que c’est quelque chose qui vous anime, qui vous ressemble, que vous souhaitez faire, ou dont vous avez besoin pour votre équilibre.
Mais il y a en vous des limites, des croyances, des protections, qui demandent à être dépassées pour cela, et qui provoquent actuellement des peurs. Ces peurs sont parfois tellement fortes qu’elles masquent ce que vous souhaitez vraiment ! La première chose à faire est alors de tenter de les apaiser, d’aller les voir, de les démystifier, de les éclairer avec douceur.

Les puces montrent que votre énergie demande à ce que vous choisissiez dans quelle direction vous voulez vraiment aller. Ce que vous voulez vraiment faire, du fond de votre cœur. D’oser avancer à votre rythme avec régularité, détermination et discipline. De vous en donner les moyens, d’arrêter de tergiverser et d’y aller. Votre cœur ne demande que cela !

Expérience personnelle

Personnellement, cela a pris plusieurs semaines, voire mois avant que j’arrive à capter ce vers quoi mon énergie demandait à se diriger avec tant d’insistance. J’avais compris que je ne la dirigeais pas dans la bonne direction, mais quelle était cette bonne direction ?!

J’ai réfléchi, j’ai testé des directions, je voulais tellement comprendre que je m’épuisais encore plus et partais encore dans tous les sens. Beaucoup d’émotions et de peurs sont remontées, des limites, des protections. Je les ai accueillies du mieux que je pouvais, ai apaisé les blessures derrière les protections, puis, un soir alors que je marchais, c’est venu comme une évidence.

Je mettais mon énergie à essayer de développer mon activité d’illustratrice, en voulant contacter des éditeurs de livres, de jeux de société, de magazines, etc. pour collaborer avec eux, travailler pour eux. Et pour les particuliers, de peut-être développer des ateliers, cours de dessin, portraits, commandes. Et du graphisme aussi. Bref, de développer une activité d’illustratrice/graphiste répondant aux commandes, à la demande.

Mais ce n’est pas moi. En vrai, ce n’est pas pour cela que je sais dessiner, que je sais créer.
Je crée pour manifester et rendre visible les inspirations, l’invisible que je perçois. Je communique avec les défunts, avec des vies non visibles à nos yeux de chair, je perçois des énergies, des mémoires, je ressens ce que d’autres vivent… Et c’est cela que je transmets par mon art et mes autres activités que je pratique de manière ponctuelle et dans un petit réseau de proches (de passage, de « nettoyage » de lieux, de communication avec des êtres en incapacité physique de communiquer…). Rendre visible l’invisible. Faire passer la lumière, la beauté présente derrière toute chose, et que je vois. Montrer comment je perçois le monde. Transmettre les messages que je reçois.

C’est sacré. Pour moi, c’est sacré. Ce sont les sujets, les êtres « invisibles », les inspirations qui me trouvent car je suis prête à aller dans leur direction. Cela peut être suite à une demande de quelqu’un, mais je n’y répondrai que si le sujet, l’être, l’inspiration sont là, disponibles et volontaires. Je peux dessiner un paysage ou un portrait, mais il ne ressemblera peut-être pas à ce que vous voyez. Le paysage sera peut-être plus lumineux, plus habité. Le portrait montrera vos qualités, votre beauté intérieure, mais peut-être pas ce que vous voyez dans le miroir. Je peux aller voir un défunt, un animal ou quelqu’un dans le coma, mais peut-être ne souhaitera-t-il pas communiquer ou ce qu’il aura à dire ne correspondra pas à vos attentes.

Je ne veux plus me cacher et je veux utiliser mes capacités pour montrer de la vérité et de la lumière.

Et j’ai peur. Peur du jugement des autres, peur de ne pas y arriver, peur de mal faire, peur de décevoir, peur de ne pas avoir d’argent pour subvenir à mes besoins, peur de la discipline et des transformations intérieures nécessaires pour que cette lumière que je perçois passe à travers moi avec le moins de filtres possibles, peur de… plein de choses ! Alors j’y vais, voir ces peurs. Et j’avance petit à petit. J’ai déjà fait des pas dans ce sens depuis plusieurs années, et j’ai de nouveaux grands pas à faire ces prochains temps. Cet article en est un, même s’il est sur un petit blog peu lu 😉 D’autres pas arrivent.

Merci les puces !

Autres expériences

Pour des amis qui m’en ont parlé, l’invitation semble avoir été de se recentrer sur la création d’un habitat qui leur correspondaient plutôt que rester dans un « confort » classique mais très relatifs pour eux. Ils ne l’ont pas conscientisé ainsi mais ils l’ont fait, car ils ont senti que c’était ce qu’ils voulaient 😉

Et vous, avez-vous vécu des infestations de puces à des moments où la vie vous invitait à prendre position ? Si le cœur vous en dit, partagez-le nous en commentaires ou partagez-le moi en message privé, cela m’intéresse 😉

Et au niveau physique alors ?

Il existe environ 2 500 espèces de puces, qui ont toutes leurs propres caractéristiques, mais je ne vais ici vous parler que des puces de chat et de chien (Ctenocephalides felis et Ctenocephalides canis) qui sont celles que nous rencontrons le plus souvent dans nos contrées européennes tempérées.

Au niveau physique, les puces sont des insectes dont le cycle de vie se passe en 4 phases de développement très différentes :

  • œuf : ovale ou rond, de 0,3 à 0,5 mm de long, il est à coque lisse et de couleur blanchâtre. Les œufs éclosent en 2 à 15 jours s’ils sont dans de bonne condition, mais peuvent rester en dormance pendant près d’un an.
  • larve : ressemble à un minuscule vers de 1,5 à 2 mm de long, d’un blanc uni au départ, puis elle s’assombrit au fur et à mesure de son développement (3 stades). Les larves de puces se développent en 1 à 10 jours, selon les niveaux de température et d’humidité et vivent de 5 à 12 jours.
  • pupe (stade appelé nymphe pour d’autres insectes) : enfermée dans son cocon, la larve se transforme en puce adulte (brunit, fait pousser pattes et antennes…). Elle mue en environ 10 jours, mais peut ensuite rester enfermée de quelques semaines à près d’un an si les conditions ne sont pas favorables à son éclosion (durée moyenne de survie à ce stade de 150 jours).
  • adulte : mesure environ 1 à 2,5 millimètres de long et de couleur jaune ou rouge foncé, presque noir. Les sources ne sont pas toutes d’accord sur leur survie : certains disent que si la puce ne trouve pas son premier hôte, elle peut survivre plusieurs mois en réduisant son métabolisme mais qu’après un premier repas, les puces résistent moins bien à un jeûne éventuel. D’autres disent l’inverse : qu’elles doivent manger dans la première semaine suivant leur éclosion, puis peuvent jeûner pendant près de 3 ans… Dans tous les cas, la longévité d’une puce adulte varie selon les espèces et le sexe. Lorsqu’elles ont un bon approvisionnement alimentaire, la température optimale (± 30-35°C) et l’humidité idéale (± 70%), elles peuvent vivre jusqu’à un an, avec une moyenne de 10 mois, les femelles vivant plus longtemps que les mâles.

En tout, un cycle complet entre le stade de l’œuf et celui d’une puce femelle en état de pondre prend entre 10 jours par temps chaud et humide, à près de trois ans si elles sont restés en dormance à plusieurs stades de leur évolution (ou sont bien nourries!).

Dans un environnement donné à un moment M, la population totale des puces se répartie en :

  • 50 % d’œufs
  • 35 % de larves
  • 10 % de pupes
  • 5 % d’adultes (la partie visible de l’iceberg!)

Voici un détail des différents stades. Si vous souhaitez passer directement au résumé, c’est par ici.

Les œufs

Une puce adulte femelle pond entre 4 et 50 œufs par jour, sur son hôte. Selon les espèces et les conditions extérieures, elle peut pondre en continu pendant 50 à 100 jours, avec une moyenne de 20 à 30 œufs par jour sur une période de 2 mois et 1 000 à 2 000 au cours de son existence.

Au départ, les œufs accrochent un peu aux poils de l’hôte puis tombent car ils sont lisses. Ils vont donc se retrouver sur le sol, les tapis, les coussins…, partout où l’hôte est passé. Leur double forme, ronde et ovale, leur permet de rouler sur une surface et d’être dispersés (par le passage d’autres êtres vivants, le vent…) et/ou de s’insérer dans des interstices. Mais en général, ils sont très concentrés aux endroits où l’hôte (souvent un animal) passe beaucoup de temps.

Si la température est aux alentours de 35°C et le taux d’humidité de 70 %, l’œuf éclos au bout d’une journée. Au plus nous nous éloignons de ces conditions idéales, au plus l’œuf mettra de temps à éclore.

Niveau résistance, les œufs sont très résistants aux insecticides et ne réagissent pas aux répulsifs.

Les « bonnes » nouvelles

1. Les puces sont « spécialisées » dans leurs hôtes

La plupart du temps, les puces que nous rencontrons chez nous ont été apportés par des chiens ou des chats et sont donc relativement spécialisées dans ces types d’animaux (Ctenocephalides felis, Ctenocephalides felis felis et Ctenocephalides canis). Il existe également des puces plus spécialisées dans les humains mais elles sont plus rares : ce sont les « puces de parquet » (Pulex irritans) qui vivent dans le bois ancien et que l’on peut rencontrer dans les vieilles maisons. C’est aussi la puce dont les textes anciens parlent le plus (notamment les poèmes et œuvres picturales mettant en scène des humains aux prises avec des puces).

Apparemment, des études faites en laboratoire auraient démontré que les puces de chiens et de chats se nourrissant d’humains pendant une courte période n’ont pas été en mesure de produire des œufs viables. Elles ont du se nourrir de sang humain pendant 12h consécutives avant de réussir à faire des œufs viables. Donc si vous avez éloigné les animaux des endroits infestés et/ou qu’ils ont été traité, les puces ne pourront se reproduire que si elles vous sucent le sang pendant 12h consécutives. Généralement, la démangeaison fait qu’on la chasse ou la tue avant.
Cette « bonne » nouvelle est à prendre avec des pincettes car je n’ai pas été en mesure de retrouver l’étude en question et n’ai pu la lire. Si quelqu’un l’a, je suis preneuse !

2. les œufs sont lisses et n’accrochent pas

Ils se décrochent donc facilement des poils de l’animal lorsque nous le brossons. À faire tous les jours en cas de puces (et nettoyer la brosse ensuite) et régulièrement en tous temps.

Il est aussi conseillé d’aspirer très régulièrement partout, et principalement les endroits fréquenté par votre compagnon animal, et de jeter le sac de l’aspirateur (ou vider et laver le réservoir des aspirateurs sans sac) tout de suite après. Cela permet de se débarrasser d’une bonne partie des œufs avant qu’ils n’éclosent.

3. ils sont sensibles à la température et à l’hydrométrie

Des expériences en laboratoire ont montré que l’exposition à une température de 3°C pendant une journée entière tue 65% des œufs. De plus, lorsque l’humidité est inférieure à 50%, certaines sources disent qu’ils meurent, d’autres qu’ils ne peuvent pas éclore mais peuvent rester en dormance pendant maximum 1 an.

Mettre le linge (et tout ce qui peut l’être) dans un congélateur ou une chambre froide à moins de 3°C (« Qui me prête sa chambre froide ?! ») pendant plusieurs jours peut donc être une partie de solution.

De même, laver le linge à haute température (+ de 60°C) et surtout le mettre dans un sèche-linge qui les exposent à une forte température avec une hydrométrie très faible, peut permettre de tuer une part importante des œufs.

4. les autres insectes sont nos amis

Eh oui, d’autres insectes peuvent se nourrir des œufs de puces, comme les fourmis et… les larves de puces !

Les larves

Les larves de puces éclosent et se nourrissent principalement du sang qu’elles trouvent dans les matières fécales des puces adultes : celles-ci consomment plus de sang qu’elles n’en ont besoin et font passer le surplus dans leurs excréments. Ainsi les larves s’en nourrissent et poursuivent le cycle de vie des puces. Elles peuvent également se nourrir d’insectes morts, des pupes, des œufs et larves de puces ou d’autres insectes, ou de toute autre matière organique.

Les larves s’accrochent à tout ce qu’elles peuvent trouver : les fibres de tapis, les poils d’animaux, les tissus… Et l’aspirateur ne les font pas lâcher prise. Elles se placent dans des endroits à l’abri de la lumière, avec un taux d’humidité au plus proche des 70 % qu’elles affectionnent.

Les « bonnes » nouvelles

1. les larves sont sensibles à l’hydrométrie, la température et la lumière

De la même façon que pour les œufs, une température inférieur ou égale à 3°C pendant une journée est fatale à la plupart des larves. Là encore, le congélateur et/ou la chambre froide sont une option.

De même, une hydrométrie inférieure à 50 %, une température supérieure à 60°C et la lumière ne leur font pas non plus du bien.

Exposer ses affaires à un grand soleil peut donc vous débarrasser d’une bonne quantité de larves.

De même, laver le linge à haute température (+ de 60°C) et surtout le mettre dans un sèche-linge qui les exposent à une forte température avec une hydrométrie très faible, peut permettre de tuer une part importante des larves, en plus des œufs.

2. elles ne sont pas solidaires

Les larves peuvent se manger entre elles… et aussi être la proie d’autres insectes ou d’araignées.

3. elles ne se déplacent pas loin de là où elles ont éclos

Les larves sont de petits vers qui ont donc la capacité de se déplacer. Mais elles ne vont généralement pas loin de là où elles ont éclos et où se trouvent leur nourriture : d’autres œufs et larves à dévorer et des puces dont se nourrir des excréments. Elles sont donc principalement là où l’animal passe le plus de temps.

Les pupes

Lorsqu’elle est prête (au bout d’une à deux semaines), la larve se recouvre d’une sorte de cocon constitué d’une soie qu’elle sécrète, ainsi que de poussière et autres débris, le temps de se transformer en puce adulte. À l’intérieur, elle est protégée de la plupart des prédateurs et des insecticides connus, et garde un taux d’humidité agréable pour elle. Elle met entre 5 et 10 jours pour se transformer mais peut ensuite rester jusqu’à près d’un an en dormance (survie moyenne de 150 jours en dormance dans son cocon) avant d’émerger.

Elle s’extrait de ce cocon lorsque les conditions d’hydrométrie (± 70%) et de température (21-38°C) sont favorables et qu’elle détecte la présence d’un futur hôte (vibrations, concentration en dioxyde de carbone). L’extraction est rapide et la puce est tout de suite prête à sauter sur l’hôte pour son premier repas.

La « bonne » nouvelle

1. les pupes sont également sensibles à l’hydrométrie et à la température

De la même façon que pour les œufs et les larves, une température inférieur ou égale à 3°C pendant une journée est fatale à la plupart des larves. Là encore, le congélateur et/ou la chambre froide sont une option.

Pour ce qui est d’une température supérieur à 40°C et une hydrométrie inférieur à 50 %, elles y sont aussi sensible mais c’est un peu moins vrai que pour les œufs et les larves car leur cocon peut mieux les protéger.

Les puces adultes (ou imago)

Comme presque tous les insectes, une puce adulte a six pattes : trois séries de deux. Les deux pattes avant sont légèrement plus courtes que celles du centre, elles même légèrement plus courtes que les pattes arrière et sont recouvertes de petits poils qui les aident à s’accrocher sur leur hôte (ou tapis…).

Lorsque la puce adulte a détecté la présence d’un hôte potentiel grâce à la température, les vibrations et le taux de dioxyde de carbone dans l’air, elle se libère de son cocon et part à la recherche de son hôte. Le saut d’une puce peut faire près de 30 cm de haut pour une puce de 2 mm. En moyenne elles sautent à 7 à 10 cm en hauteur et à 15 cm en longueur. La puce se réceptionne sur les pattes qui amortissent la réception, et, si vous êtes sensibles, vous pouvez la sentir lorsqu’elle atterrit sur vous. À ce stade et contrairement à lorsqu’elle était larve ou pupe, la puce du chat (et du chien, c’est souvent la même), est attirée par la lumière.

Généralement et dans de bonnes conditions pour elle, la puce adulte prend son premier repas de sang dans l’heure qui suit son arrivée sur leur hôte, s’accouple dans les 8 à 24 heures, et pond ses premiers oeufs dans les 36-48 heures. Si elle s’y sent bien, la puce restera sur son hôte à moins d’en être délogée.
Une puce a besoin de se nourrir au plus tard 2 semaines après sa sortie du cocon et peut jeûner pendant maximum 12 heures après cela. Elle a nécessairement besoin de s’être nourrie au moins une fois avant de pouvoir se reproduire.

En moyenne, le repas d’une puce dure entre 2 et 5 minutes. Les puces femelles consomment beaucoup plus de sang que les mâles. Elles ont besoin d’énergie pour pondre jusqu’à 50 œufs par jour (environ 25 en moyenne). Comme les moustiques, elles sécrètent une salive qui peut être plus ou moins urticante (de la petite démangeaison à de beaux boutons rouges, généralement alignés les uns avec les autres).

La longévité d’une puce est d’environ 100 jours (dans de bonnes conditions pour elle, ce qui est souvent le cas dans le pelage d’un animal ou sur son tapis).

Les« bonnes » nouvelles

1. les puces adultes sont aussi sensibles à l’hydrométrie et à la température !

De la même façon que pour les autres stades, une température inférieur ou égale à 3°C ou supérieur à 40°C pendant une journée est fatale à la plupart des puces. Là encore, le congélateur et/ou la chambre froide sont une option. Ainsi que la machine à laver et le sèche-linge.

Ce dernier permet aussi de faire descendre l’hydrométrie en dessous de 50 %, ce qui a tendance à les tuer également.

2. on peut aussi aspirer les puces adultes

Tout est dans le titre… Encore une fois, bien refermer et jeter le sac, ou vider et laver les aspirateurs sans sac pour que les puces ne sautent pas hors de l’aspirateur !

3. elles peuvent être mangées

Par d’autres insectes et les araignées, et par l’animal lors de sa toilette. Par contre, cela peut leur donner un ver dont il faudra alors les débarrasser…

Et pourquoi ne pas tout simplement vivre avec elles ?

Les puces existent depuis la nuit des temps et les humains ont toujours cohabité avec elles. Ce n’est que depuis le XIXe siècle que nous luttons vraiment contre elles (quand il a été mis en évidence que la puce du rat aurait eu un grand rôle dans la diffusion de la peste).

Personnellement, je préfère ne pas en avoir dans mon habitat car elles sont urticantes (mais peut-être que cela ne vous dérange pas) et qu’elles peuvent provoquer une anémie et transmettre des maladies, bactéries et virus à l’animal qui m’accompagne et me protège et lui causer un grand inconfort du aux démangeaisons. Elles transmettent rarement des maladies à l’homme qui sont souvent bénignes.

Après, c’est vous qui voyez !

Résumé et autres astuces

Infos clés

  • les puces vous invitent à canaliser votre énergie dans une direction qui vous appelle de tout votre cœur mais qui vous fait peur, à y aller à votre rythme, détermination et discipline. A faire face à vos peurs et limite avec douceur, amour et bienveillance envers vous-même et envers celui/celle que vous étiez lorsqu’il/elle a eu besoin de créer ces protections pour continuer à avancer.
  • les puces ne survivent pas en dessous d’un taux d’humidité relative de 50%
  • aucun stade du cycle de la puce ne peut résister plus de 3 ou 4 jours à une température inférieure à 3 ºC
  • les larves et les pupes sont tuées à une température supérieure à 40 ºC
  • même si les puces peuvent se reproduire à une vitesse phénoménale, le taux de mortalité des puces en développement est élevé (entre les œufs qui n’éclosent pas, les larves qui mangent les œufs, les autres larves et les pupes, les autres insectes, fourmis et araignées qui mangent les larves, œufs, pupes et même adultes, l’animal qui en avale lors de sa toilette…).

Conseils et astuces

Pour que les puces ne soient plus une nuisance :

  • écouter leur message et suivre la direction dans laquelle notre énergie souhaite être dirigée
  • aspirer régulièrement (tous les jours, plusieurs fois par jour en cas d’infestation) et se débarrasser de ce qui a été aspiré dans un sac hermétique ou en le lavant (efficace contre les œufs et puces adultes)
  • laver les linges en contact avec le sol ou à moins de 30 cm de haut, à plus de 40°C (efficace contre tous les stades de la puce)
  • bien vérifier ses vêtements, chaussures et soi-même en passant d’une pièce à l’autre, d’un endroit à l’autre, avant de s’installer dans le canapé ou le lit, etc. pour ne pas diffuser les œufs et puces dans d’autres espaces (efficace contre tous les stades de la puce)
  • brosser, laver (et médicamenter si nécessaire) l’animal qui vous protège et vous passe le message des puces (efficace contre tous les stades de la puce)
  • mettre tout ce qui peut l’être dans un congélateur ou un endroit à moins de 3°C : attention, il doit aussi faire moins de 3°C à l’intérieur des linges, coussins, sacs, cartons… (efficace contre tous les stades de la puce)
  • mettre tout ce qui peut l’être à la lumière du jour, en plein soleil (efficace contre les larves et les pupes pour la lumière ; et tous les stades si la température atteint 40°C pendant plusieurs heures)
  • j’ai testé le nettoyeur vapeur très haute température (il est annoncé 160°C max mais comme tous, est plus souvent aux alentours de 70°C) – efficace contre tous les stades de la puce – et le pistolet à air chaud – efficace contre les œufs, larves et pupes – pour peu que vous les atteignez (chez moi, les plus malines s’étaient réfugiées sous les lames de parquet, j’ai donc du attendre qu’elles se transforment en adulte et se révèlent pour les aspirer).

Ma technique de cette année

Personnellement, j’ai surtout travaillé sur l’aspect symbolique, aspiré et aspiré et aspiré et… (vous pouvez répéter autant que vous voulez, je pense que vous vous lasserez avant d’être arrivé au bout du compte). C’est long… J’ai également utilisé le nettoyeur vapeur et le pistolet à air chaud pour l’intérieur (pour le pistolet à air chaud, à ne faire que si vous savez ce que vous faîtes, attention à ne pas mettre le feu à ce que vous chauffez!).

Pour les meubles et coussins, je les ai mis au soleil sous une bâche noire pour faire monter la température. J’ai lavé les housses des coussins, les différents linges et tapis à plus de 40°C et les ai fait séché au soleil.

Je me suis également résignée à donner des cachets assez costauds à mon chien car il avait trop de puces et que c’était vraiment inconfortable pour lui, les répulsifs, bains et cachets plus naturels n’ayant pas fonctionné.

J’ai commencé à vraiment m’occuper des puces mi-août, alors que l’infestation était déjà très très avancée (je vivais ailleurs et pensais qu’elles s’affameraient et mourraient… que nenni !), et très sérieusement à partir de début septembre (quand j’ai vu que les puces continuaient à pulluler) en passant l’aspirateur tous les jours ou tous les deux jours et médicamentant le chien.

Je vis dans mon appartement/atelier continuellement depuis le 1er octobre et le 3 octobre, j’ai trouvé une puce sur mon jean alors que je venais de faire un câlin à mon chien. Le 5, j’ai vu qu’il recommençait à se gratter et ne souhaitait plus rester dans l’appartement longtemps. Nous sommes le 7 octobre, je lui ai redonné un cachet efficace 1 mois contre les puces à tous les stades de son développement, et continue de passer l’aspirateur…

Autres choses que nous avions testées dans le précédent habitat :

  • nous avions essayé l’ozone (car nous avions lu que les puces avaient besoin d’un certain taux d’oxygène pour survivre, mais cela s’est avéré inefficace dans notre cas).
  • nous avions également essayé les fumigènes insecticides, mais la maison n’était pas assez étanche et/ou les puces étaient trop résistantes. Toujours est-il que cela n’avait pas eu d’effet chez nous.
  • nous avions également utilisé un produit professionnel qui lui s’était avéré efficace, mais l’été d’après nous avions à nouveau des puces…

D’autres astuces, plutôt préventives :

  • manger de l’ail. En effet, ces parasites (comme les moustiques et les tiques) n’aiment pas le sang trop aillé ! Plusieurs molécules qu’il contient (ou leur association) ne leur conviendraient pas. Attention néanmoins pour les animaux comme les chiens qui doivent en manger peu car cela peut être nocif pour eux aussi. Je donnais des cachets à l’ail (et graisse de mouton) au chien l’année passée et il avait été moins embêté que cette année. Mon compagnon et moi sommes de grands mangeurs d’ail et bien que les puces sautent parfois sur nous, elles ne nous piquent que très rarement.
  • utiliser des plantes répulsives. Les puces n’aimeraient apparemment pas la menthe, la lavande, le laurier-rose, la coriandre, le sureau, la sarriette… (cela diffère selon les nombreuses recettes de grands-mères et des temps plus anciens où l’on vivait plus avec les plantes… mais aussi avec les puces !). Des pulvérisations d’huiles essentielles et des plantes séchées dans les coussins, matelas, l’isolation de l’habitat ou dans des petits sachets disséminés dans la maison pourraient les dissuader de venir s’y installer. Et si ça ne marche pas, au moins ça sent bon !
  • mettre sur le couchage des animaux un tissu à maille fine que l’on lave deux fois par semaine, ce qui permet d’éliminer un grand nombre d’œufs, de larves et de crottes de puces dont ces dernières se nourrissent.

Et vous ?

Et vous, quelles expériences avez-vous avec les puces ?

Image de Une : ©cAro – www.lebulbeaplumes.art

Article similaire

1 commentaire

  1. Super intéressant !!! J’ai appris plein de choses 😀

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.