Un deuxième article écrit par notre équipe de passeuses d’âme, en décembre 2020 !
Aujourd’hui, plus que jamais, le mot « mort » est omniprésent dans la bouche de l’homme, dans le monde entier. Et ce mot fait peuuur ! Mais pourquoi ?
Revoici notre équipe de six passeuses d’âme dans ce second article, pour vous partager nos compréhensions et la nécessité de mettre la lumière sur ce sujet.
– Aie ! Je me suis fait mal à l’orteil, mon ongle est tout violet ! Il va sûrement s’infecter, mon pied va gangréner, peut-être même que cela va contaminer tout mon sang, je vais faire une septicémie, je vais peut-être même en mourir !!!! Bon, alors je ne bouge plus, je ne vais pas au boulot, j’annule ma soirée, je ne veux prendre aucun risque ! … Y a-t-il un vaccin pour que je ne souffre pas et surtout pour ne pas en mourir ?!?
– Heu, t’en ferais pas un peu trop là ? Bon allez, viens, je t’invite à boire un verre et je te propose de parler de tes peurs…
Pourquoi a-t-on si peur de la mort ?
Dans notre société, nous l’opposons constamment à la vie, et inconsciemment, la mort est la pire chose qui puisse arriver. Nous refusons de nous y confronter : dans l’instant présent nous nous sentons invincible, tout puissant et cette sensation nous éloigne de la réflexion sur la vieillesse et la mort. Cependant tout être humain sait qu’un jour, il va devoir passer ce cap, que cela lui plaise ou non. Quand et comment, c’est l’inconnu, mais c’est inévitable, comme pour tout ce qui vit (plantes, animaux…). Alors, autant s’y intéresser pour s’y préparer, l’accepter et l’accueillir plutôt que de le fuir.
Prenons le temps de comprendre ce qui génère cette peur en nous (liste non exhaustive !) :
Le sentiment d’injustice
L’inéluctabilité et la grande part d’inconnu qui entourent ce passage, génèrent un certain sentiment d’injustice : « C’est vrai quoi ! Pourquoi devrait-on mourir, d’abord ? C’est qui qui a décidé ça ? C’est pas moi ! ».
En effet, et si nous partions « trop tôt », sans avoir eu le temps de faire tout ce que nous voulions, devions ou rêvions de faire, sans avoir eu le temps de dire à l’autre que nous l’aimons, sans avoir eu le temps de demander pardon à l’autre pour les torts que nous lui avons causés…?
L’attachement
La personne qui s’en va nous laisse « seul » sur terre. Ce qui lève la peur qu’à notre tour, nous allons laisser ici des personnes que nous aimons.
Nous allons aussi laisser tout ce que nous avons conquis sur terre en biens matériels : bâtiments, terrains, objets, argent, carrière, notoriété, etc.
Nous pouvons avoir la sensation que nous allons tout perdre alors nous nous accrochons… et augmentons la peur.
La peur de souffrir
La peur de souffrir est également un élément important. Avoir un accident, subir une agression, contracter une maladie incurable, assister à la dégradation de notre corps ou de celui d’un proche, voir ou ressentir cette souffrance physique ou psychique est terrible. Sans parler de la peur de se retrouver seul face à ce cap… si on reste dans une vision uniquement matérielle des choses.
Le sentiment de culpabilité
Peut ensuite venir la peur du Jugement Dernier. Dans la plupart des religions, mythologies et croyances, il y a une nécessité d’être totalement « purs » pour ne pas être « punis » :
- en Égypte antique, notre coeur sera pesé ;
- en Occident Dieu le père fouettard nous enverra en Enfer car nous sommes tous des pêcheurs ;
- en Orient on se réincarnera en bonzaï ou en moustique si on s’est fait un mauvais karma ;
- ou autres joyeusetés du genre
Aïe aïe aïe… On comprend pourquoi on a peur de mourir ! Douterions-nous de la bienveillance du monde spirituel ?
Cette peur peut aussi montrer que nous ne sommes pas toujours en paix quant à notre manière de vivre actuelle, ce qui crée une culpabilité et de l’insécurité.
La peur du néant
Enfin… Mais qu’y a-t-il après la mort ? Y a-t-il vraiment quelque chose ? La science actuelle ne nous invite qu’à regarder le visible (ou avec un microscope). Du coup, elle nie la vie de l’esprit.
Et tous ceux qui, consciemment ou inconsciemment, adhèrent à cette vision ne peuvent être que terrorisés par l’idée même de la mort. En effet, ils disent à leur esprit qu’il va s’éteindre et disparaître à jamais dans le néant lorsque leur corps physique disparaitra !! Il y a vraiment de quoi avoir peur !
Au final, la majorité des gens est terrorisée par la mort, pour une raison ou pour une autre.
Bon ok, on a peur… Mais quelles en sont les conséquences ?
Dans nos façons de vivre
Être pris dans nos peurs entraîne des comportements déraisonnables et égoïstes.
Ils sont de l’ordre de réactions instinctives, qui manquent de bon sens et de sagesse. C’est la fuite en avant incessante sur le rythme métro, boulot, dodo. C’est se remplir, parfois à l’extrême, de nourriture, de relations, d’activités de toutes sortes telles que des supers week-end, des vacances, ou des heures passées devant les écrans… Tout pour éviter de s’arrêter, de s’écouter et de ressentir en soi nos questions existentielles.
Cette fuite peut aussi être vécue dans l’inertie, un « à quoi bon ? », une désespérance.
Il n’y a plus aucune prise de recul dans l’action, tellement nous sommes focalisés sur l’instant et le fait de nous satisfaire à court terme, sans tenir compte des conséquences.
Dans nos relations
Nous devenons méfiants vis-à-vis des autres, ce qui entraîne une dégradation de notre relationnel (isolement, port du masque, etc.). L’autre devient un danger pour soi, car il risque de nous ramener un méchant virus du supermarché (« Il était en promo ! »), ou d’avoir pris le dernier paquet de pâtes.
En ce moment, les comportements deviennent caricaturaux, il est donc plus facile d’en prendre conscience. Mais avant, nous le vivions déjà ! Il y a un total irrespect, alors qu’il est humain de vouloir prendre soin des autres, les écouter et leur donner de nous.
Y-a-t-il une place pour l’Amour ?
Collectivement
La peur, l’angoisse et l’insécurité nous empêchent d’avancer, de raisonner et d’agir :
- Nous n’osons plus penser par nous-même de peur de nous faire taper sur les doigts, alors nous restons irresponsables de nos actes. Certains recherchent une « pensée unique » à laquelle se soumettre en demandant la sécurité en contre-partie (l’obéissance civile), même si cela tend vers la tyrannie… Car s’affirmer et oser la différence demande avant tout un effort de pensée, mais aussi du courage pour agir en accord avec soi, sans tomber dans l’agressivité.
- Les grands projets pour la nature, la culture, l’épanouissement et la créativité en général, bref, tous les domaines en dehors de la survie sont délaissés. Nous pouvons nous demander de quelle couleur sera notre futur…
En conclusion
Toutes ces angoisses et culpabilités étouffées génèrent de la tristesse, de la dépression, allant parfois même jusqu’au suicide.
Refuser de se confronter à cette peur de la mort engendre une vie médiocre où notre esprit s’éteint. N’est-ce pas une façon de se laisser mourir et d’appeler la mort ? Quelle ironie !
Ah oui, quand même… Et il y a des solutions ?
Oui, heureusement ! Il existe des solutions que nous pouvons mettre en œuvre, selon notre cheminement et notre état intérieur.
En voici quelques-unes, issues de nos compréhensions, travaux et expérimentations :
- Discerner et réfléchir :
- Bien voir en face notre propre peur de la mort, la reconnaître, voir sur quoi elle s’appuie quelles en sont les conséquences dans notre vie, etc. – 1
- S’informer sur la situation qui la génère (crise sanitaire par exemple) et se questionner pour se faire sa propre opinion. Préférer l’écoute de médias éthiques qui apportent des éléments à notre réflexion de manière constructive.
- Étudier le sujet de la mort. En effet, sortir de l’ignorance sur ce sujet permet souvent de se tranquilliser (cf. notre précédent article pour des références).
- Écrire ses directives anticipées : toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour exprimer ses souhaits concernant sa fin de vie, afin de s’assurer que ses dernières volontés seront respectées (concernant la douleur, la thérapeutique, etc.) – 2
- Quelques clés en situation :
- Maîtriser ses émotions :
- Si nous sommes dans l’agitation : ralentir son rythme, s’arrêter, se poser pour respirer profondément et se calmer…
- Si nous sommes dans l’inertie, le repliement sur soi : bouger, marcher, faire du sport, dynamiser son corps, parler à un proche, agir…
- Aller en nature pour s’apaiser, respirer, s’ancrer à la terre, faire le plein d’énergie de vie.
- Se créer une phrase pour aider à se maitriser, par exemple : « J’ai confiance dans la vie ».
- Pratiquer la relaxation pour apaiser notre système nerveux, calmer notre émotionnel, ressentir un moment de paix intérieure et de recul, pour avoir une pensée plus claire.
- Supprimer les influences négatives en triant les médias auprès desquels nous nous informons.
- Parler à une personne de confiance, bienveillante et à notre écoute (un proche, un thérapeute…) pour nous aider.
- Maîtriser ses émotions :
- Quelques pistes pour redonner toute sa valeur à la vie :
- Savoir apprécier les bons moments de sa vie (avec sa famille, voir des amis, faire la fête…).
- S’émerveiller chaque jour des cadeaux que la vie nous donne, et lui offrir notre gratitude.
- Être bien présent à ce que nous vivons, reconnaître notre valeur et nos qualités qui font de nous un être unique et aimant.
- Contempler la beauté qui se présente à nous (une fleur, un paysage, une oeuvre d’art, un sourire, un visage…)
- Se reconnecter à la nature, respirer le grand air, mettre les mains dans la terre. Recréer ce lien, pas seulement intellectuellement, mais aussi physiquement et spirituellement.
- Faire des bilans réguliers. Imaginer par exemple que nous vivons le dernier jour de notre vie, pour voir où nous en sommes, avec nous-même, dans nos relations, nos projets. Ainsi l’essentiel va nous apparaître et nous permettre de nous réajuster.
- Consacrer du temps aux autres, quels qu’ils soient.
- Prendre soin de sa santé en fonction de ses besoins :
- Revisiter son alimentation : manger bio, sain et éthique, par respect envers le vivant et la nature, dont nous faisons partie.
- Renforcer son système immunitaire avec :
- Des élixirs floraux comme le Bougainvillier, la Brunelle, l’Hortensia rose ou le bleu, et l’Artemisia Annua – 3.
- L’Artemisia Annua à prendre en tisane.
- Des huiles essentielles (cf. encadré plus bas).
- Se faire faire des massages afin de ressentir un bien-être.
- Et plus que jamais s’ouvrir à l’Esprit et le renforcer :
- Lire des ouvrages inspirants, s’intéresser à différentes spiritualités et à l’aspect invisible de la vie.
- Partager, réfléchir avec d’autres sur la question de la vie et de la mort justement ! Ce sont des sujets qui nous concernent tous, pour sortir de la « survie » et toucher ce qui nous est essentiel, se reconnaître en tant qu’esprit. Que chacun puisse cheminer sur ces questions : « Qu’est-ce que la vie ? Le sens de celle-ci ? », etc.
- Expérimenter le jeûne pour s’ouvrir au fait que nous ne sommes pas qu’un corps.
- Trouver notre identité profonde en dehors des rôles (enfant, parent, conjoint, ami, collègue…), s’intéresser et se mobiliser pour un idéal qui nous enflamme.
- Pratiquer la méditation – 4 pour :
- Réveiller ses forces intérieures pour combattre l’adversité.
- Renforcer sa vitalité et s’harmoniser.
Conclusion
Au final, nous voyons que nous avons tous plus ou moins peur de la mort et que cela a des conséquences importantes sur nos vies… Même en tant que passeuses d’âme (c’est un comble non ?). La racine principale de cette peur est simple : nous nous sommes plus ou moins coupés du monde spirituel, là où se trouve notre vraie demeure et nos solutions.
Pour y remédier, il s’agit de nous relier à notre Ange, Âme ou Moi supérieur par l’intermédiaire de la prière, la méditation, le questionnement, ou encore en se mettant face à soi-même.
Nous pouvons nous encourager les uns les autres à faire un premier pas, puis un autre, et encore un autre dans ce sens… Noël, suivi des douze Nuits Saintes5 et de l’Épiphanie, est une période propice pour revenir à l’intérieur de soi, écouter son coeur afin d’y accueillir sa vérité, son futur et se souvenir des graines pleines de vie que nous sommes venus apporter sur Terre.
Avec Amour et Espérance !
Pour nous contacter : passeusesdame@pm.me
Quelques recettes avec les huiles essentielles – 6
Pour booster son système immunitaire
Mélange à diluer dans 10 ml d’huile végétale :
❊ Eucalypthus Radiata, 3 ml ❊ Ravensara, 5 ml ❊ Tea Tree (Malaleuca alternifolia), 2 ml
Exemples de posologie : 6 gouttes pour un adulte et 3 pour les enfants, 4 fois par jour sur le thorax (3 gts) et le dos (3 gts) ou en interne sur un support (3 gts).
Une cure de 10 jours en soutien, ou en cas de grippe.
Dès les 1ers symptômes de grippe : en friction sur le thorax et les avant bras.
Pour se regénérer – recharger les surrénales – reins
❊ Épinette noire ❊ Pin sylvestre
Exemples de posologie : 2 gouttes de chaque dans une noisette d’huile végétale au creux de la main puis frictionner sur la zone des surrénales.
Une cure de 3 semaines en prévention.
Si épuisement, fatigue chronique, baisse immunitaire : 2 fois par jour pendant 10 jours, avec possibilité d’ajouter une goutte de Basilic tropical.
Notes :
- Une méthode d’individualisation est proposée dans Le Nouveau Tarot de l’Individualisation, Pierre Lassalle, Éditions Terre de Lumière.
- Se renseigner sur le site de la SFAP (Société Française d’accompagnement et de soins palliatifs) : http://www.sfap.org/rubrique/les-directives-anticipees.
- Les Élixirs Floraux de Flora (www.leselixirsflorauxdeflora.com).
- Plusieurs CDs de méditations guidées sont disponibles aux éditions Terre de Lumière : www.editions-terre-de-lumiere.com.
- Vous pourrez trouver des informations sur cette période dans de nombreux sites internet et ouvrages, notamment Les Douze Nuits Saintes et les Hiérarchies Spirituelles, Prokofieff, Éditions Pic de la Mirandole.
- Autres conseils sur : www.cecile-essence-ciel.jimdofree.com
Article écrit par
Élisabeth Bourgeois, Caroline Dewaele, Anne Halais,
Stéphanie Mironnet, Cécile Morfouace et Catherine Tierce
de la Ligue des Passeurs du Kaya Team Universe
[édit : je n’en fais plus partie depuis 2021]
Image de Une : Denys Nevozhai – Unsplash
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